Logo journal du hacker middle
  1. 3
  1.  

  2. 1

    Flatpak c’est pas mal dans deux cas de figure. 1) Quand il faut installer des bousins propriétaires comme Teams, Skype, Zoom ou Spotify, et 2) Quand on a une appli avec des dépendances complexes et qu’on n’arrive plus à compiler une version récente sur sa distrib (comme Darktable > 4.0 sur une base RHEL 8.x par exemple). Ce qui est bien avec Flatpak, c’est que ça t’installe toute l’appli dans une sorte de bac à sable à part, ce qui peut être une base pratique pour isoler certaines applis potentiellement intrusives comme Skype.

    Ceci étant dit, la tendance des distributions à aller de plus en plus vers ce format (ou vers Snap) pour leurs “App Stores” me paraît assez funeste. Faudrait rappeler aux mainteneurs des distributions la signification de “partagées” dans “bibliothèques partagées”.

    1. 1

      Je suis d’accord pour les Flatpak, très pratique pour les logiciels propriétaires.

      Le fait d’aller vers ce format est je pense la course à la nouvelle technologie. Si une nouvelle version d’un logiciel a besoin d’un Qt plus récent par exemple, il est pris directement via le framework disponible en flatpak et on peut s’affranchir d’une bibliothèque obsolète sur le système source. Je peux comprendre que certains restent sur une Debian stable par exemple tout en voulant des logiciels un poil plus récent qui corrigent parfois des bugs ou ajoutent des fonctionalités intéressantes. Dans le cas d’un LibreOffice sous Debian, il y a en effet les DEB du site tu me diras, mais s’il y a une bibliothèque pas assez récente sur le système, tu es coincé. Je privilégierais un Flatpak sur une base Debian au lieu d’un PPA ou dépôt tiers, qui causera, pour un logiciel, moins de soucis sur le long terme (car rappelons le, on n’installe pas son système toutes les semaines)

      1. 1

        Il y a aujourd’hui tellement de petits logiciels qu’il n’est plus possible pour les distributions de tout packager elle-même. Certains logiciels évoluent rapidement et c’est compliqué de les avoir à jour dans les distro (si déjà ils sont présents dans les dépôts car c’est pas forcément le cas).

        En tant que développeur d’application, je vois un autre intérêt à Flatpak : je peux packager moi-même mon logiciel d’une manière compatible avec toutes les distributions. À une époque j’avais un PPA pour Ubuntu, des paquets AUR pour ArchLinux, quelques RPM (pas trop dans les règles de l’art) pour Fedora / Mageia, etc. Mais je n’ai plus le temps de m’occuper de tout ça.

        1. 2

          Pour moi flatpak a 3 avantages :

          • Installer un logiciel si non dispo dans les repos officiel
          • installer un logiciel qui a des dépendances qui peuvent pourrir un système (du qt sur un DE/WM gtk ou inversement par exemple)
          • Permettre au Dev de packager pour tous, en attendant qu’un intégrateur* le package pour sa distribution, et c’est son taf, pas celui du Dev

          *Intégrateur/analyste/admin/what else hors Dev, c’est un Devops maintenant ^^, mais ceci est un autre débat