Logo journal du hacker middle
  1. 7
  1.  

  2. 2

    Papier intéressant, qui me fait passer à cette vieille phrase d'un socialiste du 19e: “vous me parlez là de la liberté du loup sur la bergerie”. Étonnant de constater que les idées tournent toujours en rond.

    1. 2

      Ouille le troll poilu …

      Imposer que notre gourvernement et administration utilise des outils, dont le code peut etre verifier me parait de bon sens. Et le logiciel libre est une reponse a cela. Ensuite, libre ne veux pas dire gratuit.

      Peut etre est ce du second degres ? Peut etre mais ce n'est pas drole.

      1. 2

        Encore et toujours des contresens avec cet auteur…

        Mais il ne faut pas tout mélanger, notamment en voulant transférer “l'esprit du logiciel libre” à d'autres sujets comme par exemple la sexualité !

        Hein ? Parce que Pouilhou a fait une vidéo sur la libération des mœurs sexuelles, il y voit une volonté générale de «tout mélanger» ?

        On passe ainsi d'une liberté à une obligation d'embrasser un mouvement, d'adhérer à un groupe.

        Je ne savais pas que lorsque j'ai découvert le logiciel libre et installé Ubuntu, il y a quelques années, que j'avais l'obligation d'embrasser un mouvement ou d'adhérer à un groupe. Lequel ?

        Comme si cela ne suffisait pas, certaines personnes cherchent à politiser le logiciel libre.

        C'est leur choix, non ? Et puis, le logiciel libre est évidemment politique. Tout est politique de toute manière.

        L'une des plus remarquables illustration de ceci se trouve dans les tentatives de vouloir imposer par la loi le recours aux logiciels libres.

        C'est une question de société. Pourquoi les logiciels utilisés dans l'administration publique doivent être des logiciels privateurs ? Il fait passer cette demande comme une lubie en zappant complètement les arguments avancés à cette demande.

        Quoi qu'il en soit, la politisation du logiciel libre est née de la confusion entre Internet libre et logiciel libre.

        J'ai beau relire les paragraphes, je ne comprends pas son argumentaire… Et c'est quoi un Internet libre ? C'est le respect de la neutralité du Net ? Je ne suis pas sur que Bayart dise que la neutralité du Net ne puisse être possible uniquement via des logiciels libres.

        à moins d'être un administrateur système confirmé, et ayant en plus des connaissances dans diverses technologies, l'émancipation totale de l'utilisateur semble ne pas pouvoir être possible, ce qui peut laisser croire à celui-ci qu'il n'a pas d'autres choix que de recourir à cette association s'il veut “faire du libre”.

        Oui, l'auto-hébergement demande encore et toujours des compétences techniques. Mais encore une fois, il montre tout son talent à entretenir le flou. Que veut-il dire ? Que comme les logiciels sont difficiles à installer, et configurer, ce n'est pas une bonne chose que framasoft propose des instances ? Je comprends pas…

        Ainsi, nous avons aujourd'hui une confusion entre logiciel libre et Internet libre, une sorte de “numérique libre” pour lequel il faudrait nécessairement passer par Framasoft et la Quadrature du Net, ces deux associations ayant ainsi réussi à vivre financièrement de ces deux combats après les avoir fusionnés.

        Il y a d'autres associations que Framasoft et LQDN. Et puis, même, ils arrivent à obtenir un certain financement pour leur combat, donc c'est pas bien et ce sont des pourris ? Comprends pas encore une fois…

        Au point où aujourd'hui il ne se passe plus grand chose dans le logiciel libre, si ce n'est que les projets tombent dans le cimetière libriste les uns après les autres.

        Ah bon ? De plus en plus d'entreprises se mettent à utiliser du logiciel libre, et même à développer du logiciel libre. Hadoop, Go, TensorFlow, CozyCloud. Tout ça, c'est des logiciels libres très récents, et qui font l'actualité. Qu'est-ce qu'il raconte ?

        Les gens ne veulent pas d'une informatique-tamagotchi : ils ne veulent pas à avoir à gérer, installer, configurer, mettre à jour leurs logiciels. Ils veulent du service.

        Ils veulent du service ? Ce n'est pas ce que propose Framasoft ? Et puis, qui est-il pour dire ce que veulent “les gens” ? Je connais pas mal de personnes qui veulent pouvoir contrôler précisément leur informatique. Le logiciel libre est là justement pour satisfaire des minorités qui ne rentreraient pas des cases et qui ne seraient pas “vendeur”.

        Les gens n'ont pas envie d'investir du temps et des efforts dans la protection de leurs données sur Internet : et ils ont raison, ce n'est pas à eux de le faire, mais au législateur d'imposer un cadre garantissant la protection de ces données.

        Là, c'est vraiment un comble ? N'es-ce pas le combat de la quadrature du net ? Faire en sorte que le législateur crée des lois protégeant les utilisateurs ? Les gens ferment bien la porte de chez eux à clef, pour éviter de se faire facilement voler ? Pourtant, ils pourraient très bien dire que ce n'est pas à eux, mais au législateur, de veiller à la protection de leurs bien matériels, n'est-ce pas ? Et puis, c'est comme dire «les gens n'ont pas envie de faire des économies d'énergie, et veulent consommer sans compter. C'est à l'Etat de prendre des mesures pour combattre le réchauffement climatique !» Allons…. Un peu de responsabilisation !

        Il y a d'autres choses à faire dans le domaine du logiciel libre.

        On t'écoute mon grand.

        Il faut faire taire ces gens qui demandent aux nouveaux utilisateurs du libre de bien vouloir se comporter comme un libriste serait censé devoir le faire.

        On sent le gars vexé d'avoir pris une réflexion de la part d'un libriste. Il a aussi le droit de ne pas se réclamer libriste. Et puis, il faut s'assumer dans la vie. Je me considère comme libriste dans le sens où j'ai une préférence pour les logiciels libres, mais il m'arrive d'utiliser des logiciels propriétaires.

        Revenir aux sources, c'est finalement faire respecter la règle première du logiciel libre : l'utilisateur est libre d'utiliser le logiciel pour l'usage de son choix, sans se voir obligé de prêter serment à une communauté ou se voir assimilé à un combat pour un Internet libre.

        Cela a toujours été le cas, il me semble.