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    Je note quand même 2 grossières erreurs dans l’article, qui le décrédibilise assez sur sa conclusion…

    La 1ère, la confusion entre libre et gratuit. Un logiciel libre n’est pas forcément gratuit. Et la 2nde en disant que les gens se sont accomodés de Photoshop parce qu’ils ont confiance en Adobe. Non, ils n’ont juste aucune connaissance de l’existence de Gimp et en sont encore moins formés à son maniement…

    Enfin, un passage est carrément délictuel en plus d’être faux. Un logiciel commercial peut être très cher (et pourtant libre d’ailleurs) parce qu’il faut aussi que ses auteurs vivent et que certains logiciels sont très complexes à développer. Et même si un logiciel est cher, on n’a certainement pas à le pirater, et encore moins à inciter de le faire publiquement… Surtout que tout logiciel piraté n’est par définition même pas de confiance vu que sa source n’est même plus son auteur originel mais une entité inconnue et potentiellement malsaine, sans qu’il ne soit possible de vérifier ce qu’il embarque (vu que ce n’est pas libre)… La gratuité du libre est aussi se qui est en train de le tuer, puisque sans revenus décents, beaucoup de logiciels libres ne seront pas maintenus…

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      ça me rassure, ça fait deux articles que je vois passer du monsieur et que - vraiment - je ne comprends rien à ses analyses.

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        Oui, promouvoir le piratage pour télécharger un logiciel qu'il appelle de confiance, c'est n'importe quoi ! Si justement, il pirate, il ne sait pas exactement ce qu'il pirate ! C'est vraiment n'importe quoi !

        Après, il y a des paragraphes assez drôle comme celui-ci :

        Pourquoi les logiciels auraient-ils un statut particulier ? Pourquoi exiger des développeurs de logiciels ce que nous ne pouvons exiger des autres créateurs ? Pourquoi ce serait plus éthique qu’ils libèrent leurs codes ? Pourquoi tous les cuisiniers ne devraient-ils pas libérer leurs recettes ? Les laboratoires leurs brevets ? Les écrivains leurs textes ? Généralisée, cette volonté n’est-ce pas une forme de totalitarisme intellectuel ? Est-ce si éloigné du communisme ?

        Il n'y a pas de volonté généralisé de tout libérer… Le logiciel libre ne force pas à libérer les logiciels, les développeurs font ce qu'ils veulent. Et puis, il confond tout… Pour un cuisinier, il peut ne pas dévoiler la recette, mais en France, il y a sans doute une obligation à ce qu'il soit honnête sur les ingrédients utilisés (en cas d'allergie par exemple). Bien sur que les brevets sont libérés ! Sinon, la science n'avancerait pas. A partir d'un certain moment, le brevet tombe dans le domaine publique. Idem pour les textes des auteurs ! Et puis, il compare des choses qui sont pas comparables. Un texte non libre ne peut pas avoir autant de conséquences néfastes qu'un code non-libre (donc non examinable).

        Passons aussi sur ce paragraphe qui ne veut strictement rien dire :

        Il me semble que la libération n’est vitale que si elle contribue à la confiance. L’exemple de la monnaie est particulièrement intéressant. De toute évidence, l’Euro n’est pas une monnaie de confiance. Il est donc vital de créer des monnaies de confiance, et une monnaie étant un lien entre tous, elle doit être libre. C’est l’universalité de la monnaie qui pousse en faveur de son ouverture et de sa transparence.

        Il fait de très gros raccourcis sur des domaines qu'il ne connaît pas.

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          d'une manière générale il n'a en effet pas l'air de bien connaître le Logiciel Libre.

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        Oui, le texte est troublant et c'est en cela qu'il est intéressant !

        Pour ma part, c'est quelqu'un qui livre une réflexion. Quand il parle de confiance, moi cela me parle parce non pas parce qu'il parle de ma confiance ou de mon système de représentation mais bien qu'il explique que la confiance se forge à travers son système de valeurs ou de ses expérimentations.

        Je crois comprendre qu'il parle en fait de l'habitus (https://fr.wikipedia.org/wiki/Habitus_(sociologie)) mais en se positionnant de manière interne et non de manière externe comme le ferait un sociologue.